Historique

Les premiers ancêtres de l’actuelle exploitante s’étant intéressés à l’hôtellerie, ou plutôt à la restauration, vivaient en Touraine, dans un petit village du Loir et Cher, situé à 3 kilomètres du Château de Chenonceau. 

Au début du XIXème siècle, Marie Faisan, fille de vigneron, épouse Anatole Ouchet, fils de viticulteur, et pâtissier de son état. Ils ouvrent le Café Ouchet, et organisent dans leur établissement des banquets pour les villageois. Les mariages, baptèmes, fêtes religieuses et enterrements rythment la vie rurale. 

Ils ont 2 enfants : Léo (1888-1917) et Léa (1880-1949). Léo est mort très jeune sur les champs de bataille de la première guerre mondiale ; avant de mourir, il a créée, avec son futur beau-frère, une pension de famille le Léo’s Hôtel au 33 rue Nollet 75017 Paris. Léa, quant à elle s’est mariée à Sylvain Gaudion, fils d’exploitant agricole. Ils s’installent à Bois Colombes (92) où Sylvain travaille. Pendant la première guerre mondiale, celui-ci part au front et ne reviendra jamais, laissant Léa, seule avec ses 2 enfants Jean (1903-1956) et Marthe (1917-2004). Les temps sont durs, il faut vivre, voire survivre. Léa loue les chambres de son pavillon afin de pouvoir offrir une éducation décente à ses enfants. Mais l’argent gagné à la location au mois de quelques chambres à des employés de commerce ne suffit pas à payer les études de ses enfants. Léa décide alors de s’endetter pour l’achat d’un hôtel –  le Modern Hôtel- dans le 17è à Paris, afin de permettre à Jean de terminer ses études d’ingénieur et à Marthe sa formation commerciale.

Parallèlement à leurs études, les 2 enfants aident leur mère à entretenir l’hôtel : laver les draps des clients à la main, faire les achats nécessaires, couper du bois pour les poêles à bois qui servent à chauffer l’hôtel, laver les sols et sanitaires, préparer les petits déjeuners...

Jean termine ses études d’ingénieur des Ponts et Chaussées ; il continue parallèlement à participer aux travaux de l’hôtel. Marthe commence sa carrière professionnelle dans le milieu médical, puis intègre la direction du Gaz de France. Dès son travail terminé, celle-ci n’hésite pas à traverser quotidiennement tout Paris à vélo pour commencer une nouvelle journée de travail à l’hôtel.

Mais, c’est surtout l’accueil des clients qui plaît le plus à Marthe. Elle aime accueillir les gens, les renseigner, les écouter, veiller à leur confort aussi bien matériel que moral. Quand l’opportunité se présente, elle passe de plus en plus de temps à la réception. Elle est très appréciée des clients pour sa gentillesse et sa bienveillance. Et... c’est une banalité de le dire, mais ce qui devait arriver, arriva !

Elle fait la connaissance d’un de ses clients venu de son sud-est natal pour suivre des études qui le mèneront à un poste dans la fonction publique.  Sa mère décède. Elle se marie, alors, avec lui en 1955. Elle aquiert avec son frère une exploitation plus importante, laissant le 17è arrondissement pour le 8ème et prend en gérance l’Orient Hôtel, au 16 rue de Constantinople. En 1956, ils prennent en gérance l’hôtel Pax, 47 rue de Trévise 75009 Paris.

Jean Gaudion décède. 

La clientèle change ; ce ne sont plus des employés de commerce qui viennent séjourner mais essentiellement des touristes, de province, ou de l’étranger. L’hôtel est en effet bien implanté au centre de Paris et à peu de distance des principaux lieux touristiques. Dans cette période de l’après-guerre, Paris « la plus belle ville du monde » fait rêver : la Tour Eiffel, le Sacré Cœur, les grands Boulevards, l’Opéra, les Champs Elysées sont à la mode. Et les Folies Bergère, qui sont à 2 pas de l’établissement sont fréquentés par une clientèle cosmopolite et avide d’amusement. 

Les années passent, Marthe et son mari ont une fille.  Ils acquièrent un autre établissement en 1973 : l’hôtel Peyris, dans le 9è situé près du Conservatoire National d’Art Dramatique, rue du conservatoire.  Leur fille intègre l’entreprise familiale en 1983. Elle se marie quelques années plus tard. Le couple prend la tête des 2 établissements. Il décide de donner une nouvelle jeunesse à l’hôtel Pax. En 1996, l’hôtel Pax obtient sa troisième étoile, et devient l’hôtel Pax Opéra.

La société est restructurée, le service commercial mis en place, avec la création d’une activité événementiels (expositions, soirées musicales, expositions ventes d’objets décoratifs). La décoration vieillissante est dépoussiérée. La direction générale, en collaboration avec de jeunes designers, revisite la décoration en travaillant autour du thème de l’Opéra ;  des zones intimes sont aménagées dans les espaces communs ; Yvette Maniglier (dernière élève du peintre Henri Matisse) , familière de l’hôtel, réalise des tableaux, inspirée par la nouvelle atmosphère qui s’en dégage . Ceux-ci ponctuent, désormais,  les lieux de détente.

L’année 2006 marque les 50 ans de l’établissement.

Avec le passage au XXIème siècle, l’image de l’hôtel Pax Opéra évolue. Chaque client est reçu comme chez lui dans un établissement où chaque membre du personnel est à l’écoute de ses exigences, bien loin d’un accueil impersonnel et standardisé. L’hôtel de charme devient boutique-hôtel.

Dernière touche artistique : des toiles abstraites, peintes par les exploitants actuels (sous le nom de Sylvie R. ou Yo) agrémentent chaque chambre. Elles ont été conçues en harmonie avec les tonalités de chacune d’entre elles et apportent, ainsi, une note finale gaie, dynamique et contemporaine à ce décor atypique.

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